Je regroupe ici, tout ce qui touche à mes geekeries.


[Bribe] Crise.

Lorsque le crâne d'Elia éclata, offrant à la vue de tous tout ce qui faisait d'elle l'un des êtres les plus redoutables qu'il lui ai été donné de voir, son monde s’ébranla.

«Tout semblât se décupler en lui.
Son visage me laissa entrevoir l'explosion de son cœur, déversant une telle quantité de sang dans ses veines quelles me semblèrent sur le point de rompre, prêtent à s'arracher de son cou en spasmes violents.
Ses muscles se bandèrent comme on tend un arc beaucoup trop grand pour nous.
D'abords son dos, puis lors de l'inspiration suivante ce fut au tour de ses jambes, son bassin effectuant une légère rotation, tendit que ses mains se serrèrent pour ne former plus qu'un bloc de métal luisant sous les néons blafards.
Son corps me fit l'impression de s'encrer dans le sol, comme si ses pieds allez fendre le béton pour y prendre racine, à la fois lourd et fluide, puissant.
Alors que ses épaules, sa nuque et, plus encore, son esprit se verrouillèrent.
Il bougeât!

Je ne sais pas si la peur paralysât mes sens autant que mes jambes, mais il me semblât impossible de le distinguer autrement que lorsque ses poings, ses coudes, ses genoux, ainsi que ses cris déchirèrent le silence.
Tous s’abattirent sur ceux qui, quelques instants auparavant, été sa famille.
Il parcourut la pièce telle une balle d'enfant jetée trop fort pour que nous puissions en suivre les mouvements.
À ceci près qu'il ne rebondissait pas, il déferlait.

Il n'était plus que brutalité.
Violence à mes yeux, justice aux siens.
À moins que ce soit souffrance.

Ses griffes d'ariace déchirèrent ma gorge sans que je ne puisse rien faire, ni même rien dire.
Mon sang fut plus rapide que mes mots.
Alors que je perdais connaissance, sans l'espoir d'un jour me réveiller, mon regard croisa le sien.
Je n'y vis rien d'autre que la certitude de le perdre».

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